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Parcours d’un digital nomade rentré à bon port

Publié le : 07/06/2024

Peux-tu nous décrire ton parcours jusqu’à ton arrivée chez MGI en 2011 ?

 

J’ai obtenu un diplôme (DEA) en imagerie numérique à l’Université de Toulouse – d’où je suis originaire; j’étais donc davantage prédisposé à une carrière en « recherche » en informatique. Après l’obtention de ce diplôme en 2003, j’ai réalisé que le fait de travailler dans un laboratoire de recherche n’était pas ce que je souhaitais. J’ai donc plutôt cherché un poste de développeur, que j’ai trouvé au sein de la MSA (Mutuelle Sociale Agricole) en 2004.

Mes principales tâches consistaient à coder en langage JAVA-JEE, sachant que j’ai dû pour cela monter en compétences sur ce type de langage puisque durant ma formation, on abordait des aspects plus théoriques et davantage basés sur le langage C. Ce choix fut judicieux puisque le langage JAVA-JEE avait « le vent en poupe » à l’époque, et il était donc facile de pouvoir ensuite travailler dans d’autres structures ou sur d’autres projets. Et c’est ce que j’ai fait en entrant chez Caméléon Software, à Toulouse toujours, et toujours en tant que développeur mais avec comme nouveauté, un grand travail sur l’IHM, c’est-à-dire l’interface. Pour le dire autrement, j’ai davantage travaillé à améliorer les écrans des solutions de l’entreprise.

Après plusieurs expériences dans la région toulousaine, j’ai décidé (parce que je n’avais pas le choix 😊) de suivre ma conjointe à l’étranger puisqu’elle avait obtenu un poste à Sao Tomé & Principe (archipel lusophone situé au large du Gabon, ndlr). Nous y sommes restés de 2008 à 2010 et j’ai pu travailler, entre autres, sur des dossiers pour le ministère de la Défense et le ministère de l’Éducation qui m’avaient chargé d’installer des solutions de téléphonie par internet (VoIP). De retour à Toulouse, j’ai rejoint Sopra-Steria en tant que sous-traitant pour les ressources humaines d’Orange pendant 1 an. J’ai ainsi pu goûter aux domaines de la conception et de l’architecture logicielle, particulièrement intéressantes pour moi à ce moment-là.

Et c’est après cette expérience que j’ai à nouveau suivi ma compagne qui venait d’obtenir un poste à Marseille. J’ai postulé chez MGI car j’ai estimé à l’époque que quitte à vivre à Marseille, travailler dans le secteur maritime était une belle opportunité. J’ai vraiment eu un coup de cœur pour les gens de la société que j’ai rencontrés pendant mes différents entretiens, et j’ai senti un côté « petite société familiale » qui convenait tout à fait à mes attentes à ce moment-là… et aujourd’hui encore.

 

 

Tu as donc rejoint le service Edition, qu’est ce qui te plait le plus dans ton travail ? Quels sont, au contraire, les plus gros challenges que tu rencontres ? (À part tes cheveux 😊)  

 

Je dirais que ce qui me plaît le plus réside dans le fait qu’il s’agit certes d’un travail d’équipe (on ne peut pas considérer comme possible de coder dans son coin un logiciel communautaire et de cette importance) mais que ce dernier permet en même temps une très large autonomie dans la réalisation des tâches.

Nous échangeons énormément au sein du service Edition, nous avons d’ailleurs une réunion journalière pour échanger sur nos problèmes respectifs, mais je peux aussi avancer dans mes tâches sans être dépendant des avancées ou non de mes collègues. Je gère des pans fonctionnels de bout en bout, ce qui me donne aussi l’impression de monter quotidiennement en compétence dans les domaines du transport et de la logistique. Nous sommes à ce titre régulièrement formés, et là encore, à la fois sur les aspects techniques mais aussi sur les aspects fonctionnels.

Enfin, contrairement à certaines sociétés informatiques, pures SS2I, j’ai réellement l’impression que mon rôle a un impact dans le quotidien d’autres personnes, utilisatrices de nos solutions. Ce n’est pas tangible, mais c’est un sentiment qui est partagé avec nombre de mes collègues et je constate régulièrement que Ci5 joue un rôle de pierre angulaire dans les échanges d’information et dans la performance des communautés que l’on équipe.

En revanche, et effectivement, mis à part mes challenges capillaires 😊, je dirais que la plus grande difficulté est de s’assurer du maintien des délais annoncés pour nos différentes mises en production. Pour rappel, dans de nombreuses sociétés informatiques, les clients ne disposent que d’une ou deux livraisons de versions par an.

Chez nous, c’est une version toutes les 3 semaines qui est livrée en prod ! Cela signifie forcément que le niveau de qualité doit être maximal même si ces mises en prod sont très régulières. Il y a un peu de pression et cela s’accroît lorsque, dans des années comme cette année, nous travaillons sur des évolutions réglementaires, appuyées par des calendriers précis et « imposés ».

 

 

Tu as décidé de prendre une pause dans ton parcours professionnel, peux-tu nous en dire plus ?  

 

Effectivement, en janvier 2016, ma compagne a de nouveau été mutée, à Fortaleza, au Brésil cette fois et je l’ai donc suivie, tout en me mettant en congé parental puisque nous venions d’accueillir notre petit garçon. Là encore, j’ai réalisé la chance que j’avais de travailler pour un employeur qui me permettait cette « pause » car pour avoir échangé à ce sujet avec de nombreux amis, je sais que ce n’est pas le cas de toutes les entreprises.

Au Brésil où nous sommes restés 3 ans, je me suis concentré sur l’éducation de notre fils mais aussi celle de notre fille, qui est née pendant notre aventure brésilienne. Nous n’en sommes d’ailleurs pas restés là puisque l’activité professionnelle de ma compagne nous a ensuite menés à Naples (Italie) où nous avons vécu 4 ans et où nous avons accueilli un 3ème enfant.

 

 

Pourquoi avoir choisi de revenir chez MGI après ce congé plutôt que chercher un nouveau poste dans une nouvelle structure ?  

 

Comme évoqué plus haut, c’est surtout un concours de circonstances, de contexte et d’entente qui a permis que je réintègre l’entreprise. En effet, mon congé parental se terminait en novembre 2020 mais, toujours en Italie, je ne pouvais pas revenir physiquement au bureau !

Le COVID-19 étant passé par là, le mode de travail chez MGI avait évolué avec des équipes en télétravail à temps plein pour une grande majorité d’entre elles. Ci5 avait été lancé 1 an plus tôt et la direction technique de MGI était en recherche de ressources côté Devs. Ce sont donc un peu toutes les planètes qui se sont alignées et ont permis que je puisse réintégrer l’entreprise, en distanciel depuis Naples.

Fini AP+, je revenais pour coder Ci5, je retrouvais mes collègues (qui m’avaient fort manqué 😊), ce qui, in fine, a contribué à renforcer le sentiment que j’avais d’être dans une société où l’humain et la vie des collaborateurs sont considérés.

L’aventure napolitaine s’est terminée pour nous en 2022, avec un retour de la famille Raoul sur Marseille, au grand complet (nous étions 3 en partant, nous sommes rentrés à 5). Depuis, j’organise mon travail de façon hybride avec du télétravail toujours, mais de régulières journées en présentiel, avec mes collègues.

 

 

Que peut on te souhaiter pour la suite ?  

 

De continuer à travailler dans un environnement aussi agréable malgré, comme je l’évoquais, les coups de stress réguliers. MGI m’a offert un équilibre vie pro/vie perso que peu de sociétés, je pense, peuvent se vanter d’offrir. J’espère aussi avoir d’autres occasions de me former et d’améliorer mes compétences pour les mettre au service de MGI mais bien sûr, à titre plus personnel, de continuer de bosser sur des développements innovants, de me familiariser avec de nouvelles technologies pour les intégrer et continuer, chaque jour, à travailler sur des tâches si diverses qu’il n’y a ni monotonie ni routine.

Enfin, la confiance que l’on nous accorde est palpable au quotidien puisqu’encore une fois, nous sommes largement en télétravail mais tenons la cadence, produisons des versions de qualité et sommes en mesure de prouver que peu importe l’endroit, les équipes sont mobilisées sur leurs tâches.

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