
Après plus de vingt-six ans au service de la communauté portuaire de Bordeaux en qualité de secrétaire général de l’Union maritime et Portuaire de Bordeaux (UMPB), Henri-Vincent Amouroux a fait valoir ses droits à la retraite. C’est au cours de l’Assemblée Générale de l’UMPB le 30 mai dernier, qu’Henri-Vincent Amouroux a adressé ses remerciements à plus de 70 collaborateurs, présidents, élus, collègues, partenaires.
Une Union Maritime innovante – 10 ans d’AP+ à Bordeaux
Cette année, AP+ Port Community System (PCS) fête ses dix ans sur la place portuaire bordelaise. Le PCS s’inscrit dans le projet fédérateur POSEIDON + ((Plate-forme Opérationnelle de Systèmes d’Échanges Informatisés de DONnées), représentant le guichet unique portuaire lancé à l’initiative du GPMB et de la Direction Régionale des Douanes en 2007. AP+, reliant tous les acteurs afin de dématérialiser et fiabiliser les échanges d’information et de fluidifier les trafics de marchandises, est implémenté début 2008. Système d’échanges d’information unique au plan national POSEIDON+ qui intègre également Vigie, système de gestion des escales et le système d’information des douanes, conduit l’Union Maritime sur la voie de l’innovation en matière d’informatique portuaire.
Henri-Vincent Amouroux, Directeur de l’UMPB puis directeur de BIP+, structure locale chargée de commercialiser et faire le suivi d’AP+ auprès des utilisateurs, a été un acteur moteur pour la mise en place du PCS. Une communauté dynamique et innovante puisque à la demande des professionnels, AP+ a évolué afin d’intégrer les spécificités locales avec la création du module gestion des vracs, et des modules droits de port navires et droits de port marchandises. Tout au long de ces années, le partenariat MGI/BIP+ s’est renforcé grâce à la confiance et l’implication d’Henri-Vincent pour faire avancer l’informatique portuaire. Dominique Lebreton, directeur du développement chez MGI et Florence Brochard, responsable France et DOM-TOM, présents lors de l’Assemblée Générale ont salué le travail de Henri-Vincent lors du discours « MGI tient à te témoigner ici, devant la communauté portuaire bordelaise, ses remerciements pour ton soutien et ta confiance dans la mise en œuvre de l’informatique des processus portuaires avec AP+. Dix ans, c’est du travail bien sûr, mais tu as aujourd’hui des amis marseillais. »
Pour ses travaux et son engagement, Henri-Vincent reçoit d’ailleurs le 28 janvier 2015, un certificat de mérite par le secrétaire général de l’OMD Kunio Mikuriya pour services exceptionnels rendus à la Communauté douanière internationale.
Du droit au maritime
Henri-Vincent Amouroux est né dans le Périgueux près du canal et du port fluvial qui générait à la fin du dix-neuvième siècle 180 000 tonnes de trafic avec le port de Bordeaux. Il n’était pas destiné à rejoindre le monde maritime même s’il le côtoyait d’assez près. Henri-Vincent étudie le droit en 1966 qui le conduit à rejoindre l’Automobile Club pour prendre la tête du service juridique.
Changement d’horizon en 1991, Henri-Vincent rejoint la Fédération Maritime et Portuaire de Bordeaux en plein climat de réforme de la manutention portuaire dont la loi modifiant le régime du travail dans les ports maritimes est adoptée le 9 juin 1992.
Dans un climat plus serein et afin de promouvoir et soutenir l’activité maritime bordelaise, Henri-Vincent créée avec trois autres associés le Club Maritime et Portuaire en 1998 qui deviendra en 2004 l’Union Maritime et Portuaire de Bordeaux. En soutenant l’activité maritime, l’Union favorise le développement économique du port en prenant compte des intérêts de chaque profession impliquée.
Son implication dans le monde maritime conduit Henri-Vincent à rejoindre en 2004 la réserve citoyenne de la Marine Nationale avec le grade de Capitaine de frégate.
Après 22 années à la tête de l’UMPB et 10 ans à la tête de BIP+, Henri-Vincent Amouroux passe la barre à Maud Guillerme précédemment investie dans le développement économique, notamment de sites logistiques et portuaires mais aussi dans la grande distribution et l’industrie automobile.
« MGI tient à souhaiter la bienvenue à Maud Guillerme avec laquelle nous nous engageons à travailler dans la continuité des travaux menés avec son prédécesseur Henri-Vincent. »
Henri-Vincent Amouroux quitte l’Union Maritime mais reste attentif aux mérites des acteurs de la communauté au sein de la section Gironde du Mérite maritime et aussi au Musée de l’Histoire Maritime de Bordeaux.