
De gauche à droite, Henri-Vincent Amouroux, Directeur de l’UMPB, Kunio Mikuriya, Secrétaire général de l’OMD, Hélène Crocquevieille, Directrice générale des douanes et droits indirects.
Sur invitation d’Hélène Crocquevieille, Directrice générale des douanes et droits indirects, Kunio Mikuriya, Secrétaire général de l’OMD, a participé au symposium consacré à la « Gestion coordonnée des frontières » qui a eu lieu au Musée national des douanes à Bordeaux en janvier dernier. A cette occasion, Henri-Vincent Amouroux, directeur de l’Union Maritime et Portuaire de Bordeaux, a reçu un certificat de mérite par l’OMD (Organisation Mondiale des Douanes), pour services exceptionnels rendus à la Communauté douanière internationale.
Lors de ce symposium Kunio Mikuriya a également distingué l’Union Maritime et Portuaire de Bordeaux pour l’exemplarité de son programme POSEIDON (Plate-forme Opérationnelle de Systèmes d’Echanges Informatisés de DONnées). Il s’agit d’une initiative commune du Grand Port Maritime de Bordeaux, de l’Union Maritime et Portuaire, et de la Direction régionale des Douanes, qui fait de Bordeaux le pilote du guichet unique portuaire.
POSEIDON relie VIGIE, système informatique de gestion des escales, AP+ guichet unique marchandises et les systèmes informatiques douaniers (Delta, NSTI, ECS, Trigo). Les professionnels bordelais ont choisi MGI pour la mise en place d’AP+ en 2008. La société Bordeaux Informatique Portuaire (BIP+), dont le gérant est Henri-Vincent Amouroux, commercialise AP+ auprès de la communauté portuaire bordelaise. Elle recueille aussi les besoins de ses utilisateurs afin de faire évoluer le système.
POSEIDON constitue un point d’entrée unique pour les utilisateurs permettant de couvrir les flux d’information liés au transport de marchandises par voie maritime depuis l’annonce d’escale jusqu’au moment où les marchandises quittent la zone portuaire, préfigurant le guichet unique national (GUN). AP+ prend en charge la partie tracking et tracing de la marchandise des flux physiques, administratifs et douaniers permettant une visibilité complète de la chaine logistique portuaire.
Bordeaux est un exemple de partenariat public privé réussi qui a permis d’améliorer les échanges d’information entre les professionnels portuaires tout en permettant d’accroitre leur compétitivité.